Ce qui fait particulièrement défaut à l’écoute d’un système, c’est la parfaite maîtrise de la directivité.
Introduction
La reproduction sonore n’est-elle pas un vaste et extraordinaire sujet ? Vaste de par le grand choix de systèmes audio qui permettent une reproduction fidèle de la musique. Extraordinaire par la quantité de nouvelles technologies développées afin d’obtenir une reproduction la plus réaliste possible.
Aujourd’hui avec les meilleurs systèmes, un système stéréophonique est à un niveau où l’on peut créer l’illusion d’une petite formation. Mais une écoute attentive et critique révèle des faiblesses.
Ce qui fait particulièrement défaut à l’écoute d’un système, c’est la parfaite maîtrise de la directivité.
Ce que l’on observe
Beaucoup de systèmes de reproduction ont été développés ces dernières années. Ils vont de la monophonie à la stéréophonie en passant par la tétraphonie. C’est la stéréophonie qui a rencontré le plus vif succès à ce jour.
Etymologiquement, la stéréophonie est l’audition dans l’espace ou la perception d’un relief sonore. Elle est capable de déclencher des mécanismes mentaux responsables du repérage spatial.
En stéréophonie, l’image sonore évolue entre deux haut-parleurs. Afin de profiter pleinement de la reproduction sonore en trois dimensions, l’auditeur doit se placer au milieu des deux sources sonores. Une image virtuelle se crée alors à condition que les deux haut-parleurs diffusent avec la même intensité. Mais l’auditeur n’est pas libre de se déplacer dans la zone d’écoute sans percevoir un certain nombre de déformations du message sonore.
Il est donc très difficile pour un auditeur de faire partager son plaisir d’écoute pour la simple raison qu’il doit se trouver au milieu des deux enceintes. Le moindre déplacement de l’auditeur entraîne des tassements de l’image, des modifications de timbre et des déplacements de sources.
L’écoute naturelle n’utilise que deux signaux pour localiser une source soit un signal pour chaque oreille. Un système stéréophonique fournit deux signaux pour chaque oreille soit un total de quatre informations. Pour faire fonctionner les principes de localisation, il ne doit y avoir que deux informations qui arrivent aux oreilles et non quatre.
Ce qu’il faut en déduire
On doit donc trouver un moyen d’éliminer le message excédentaire vers chaque oreille lequel message est appelé diaphonie.
Lors de l’écoute d’un système stéréophonique, on ne peut résoudre les problèmes dus au déplacement de l’auditeur que par l’élimination de la diaphonie.
Le défi à relever
C’est de trouver un mode de rayonnement acoustique qui respecte l’équilibre spectral, l’effet de perspective et la stabilité de l’image indépendamment de la position de l’auditeur.
En théorie, si le rayonnement acoustique appelé diagramme polaire est bien étudié pour toutes les fréquences perçues par notre cerveau, l’image doit être stable pour une large partie des positions d’écoute de l’auditeur.
Le diagramme polaire va donc indiquer l’amplitude nécessaire aux différents angles pour centrer l’image sonore en fonction de la position de l’auditeur par rapport à l’axe des haut-parleurs.
L’équilibre spectral ne doit pas être modifié, c’est seulement le mode de rayonnement qui doit varier. Pour parvenir à ce résultat, il fallait étudier la position des haut-parleurs pour ne pas compromettre l’équilibre spectral.
Le moyen utilisé
Le bruit rose, son qui émet une énergie de façon uniforme, est utilisé pour déterminer le bon rayonnement acoustique et la meilleure position des haut-parleurs aux différentes fréquences.
En conclusion
La forme de l’enceinte et le choix des haut-parleurs jouent un rôle essentiel au niveau de la stabilité de l’image.
Equation a donc élaboré une forme d’enceinte particulière pour permettre un rayonnement acoustique idéal qui permet l’élimination de la diaphonie.
Equation vous propose un système qui augmente la surface d’écoute tout en conservant une ponctualité des sources.
Pour parfaire la bonne stabilité de l’image virtuelle entre les deux enceintes, un filtre a été développé afin de distribuer les fréquences appropriées à chaque haut-parleur et assurer la mise en phase acoustique du système.
Le système appelé « Gaya » est unique. Il est le fruit d’une longue recherche et d’une étroite collaboration entre physiologue, acousticien, électronicien et fabricants.
Cette reproduction stéréophonique binaurale permet de :
- créer une image sonore indépendante des enceintes
- restituer le message sonore dans la réalité de son relief et de sa spatialisation quelle que soit la position de l’auditeur
- conserver l’environnement du message et notamment l’ambiance de la salle d’enregistrement
Spécifications
Gaya est une enceinte 3 voies avec un haut-parleur passif
qui permet d’éviter un évent.
HP utilisés :
Pour ce système très particulier, Equation a recherché des haut-parleurs de taille raisonnable qui mettent l’accent sur un médium et un grave rapide avec de la matière :
- • 1 haut-parleur de 20 cm – cône papier traité pour les basses fréquences
• 1 haut-parleur de 13 cm – cône papier traité pour les moyennes fréquences
• 1 tweeter à dôme concave – cône céramique de 25 mm pour les hautes fréquences
Mesures :
-
Réponse en fréquence : 38 Hz à 25 000 kHz
-
Sensibilité : 90 dB
-
Impédance constante : +/- 6.8 Ohms de 150 Hz à 25 0000 Hz
Généralités :
-
Dimensions (h x l x p) :
133 x 36 x 39 cm - Poids par enceinte : 72 kg




